Découvrez ici la dernière parution de mes chroniques visuelles, dans le livre « Chronique des Aurès : Recueil de poésies visuelles et autres senteurs » aux éditions Dalimen, une maison d’édition algérienne généraliste, qui a pour ligne éditoriale le patrimoine algérien.
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Une nouvelle édition
Chroniques des Aurès a été réédité chez Dalimen, après l’avoir été une première fois par les éditions Art’Kange.
Je me souviens de ce moment très particulier où j’ai découvert pour la première fois le peuple algérien, si fier qui se battait pour sa liberté. C’était en 1958 lorsque, appelé du contingent, j’ai dû rejoindre un cantonnement militaire du côté de Merouana (ex-Corneille), à Batna, dans les Aurès, ce haut lieu de la Révolution. En découvrant au fil de son séjour, dans cette région, la terrible condition sociale dans laquelle se débattait la population locale, son ressentiment contre le colonialisme n’a fait que se renforcer. C’est là que le grand amour est né entre un soldat envoyé par sa hiérarchie combattre les fellagua et une terre si accueillante, si hospitalière.
Muni de mon appareil photo couleur, une merveille pour l’époque, je tente de documenter et immortaliser tout ce que je vois.
Des paysans en pleine récolte, des vergers à perte de vue, des masures, de vieilles femmes en train de papoter, des enfants tout sourire malgré le dénuement, des bergers paissant leur bétail, les monts enneigés, les plaines verdoyantes… En somme, tout ce qui peut rappeler la vie dans ce bout de terre d’un Aurès enchanteur. Un trésor. Mais, un trésor qui a sommeillé durant près de cinquante ans! Lorsque Djamel Aït-Gana, éditeur de son état, découvre les photographies en question, une seule idée lui vient en tête : publier les clichés pour les partager avec le grand public.
Et c’est ainsi qu’est né Chroniques des Aurès!
Par ce précieux document historique, je vous propose un voyage à travers cette Algérie. Mais ce récit illustré, est aussi une forme d’hommage du cœur à cette frange de la population de souche européenne qui n’a pas hésité à se ranger du côté des Algériens dans son combat pour l’indépendance.
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